Histoire des lois d’immigration aux États-Unis
Les États-Unis ont toujours été une terre d’accueil pour les immigrants. Les premières lois d’immigration furent mises en place au début du 19ème siècle, et depuis lors, les lois sur l’immigration aux États-Unis ont été régulièrement modifiées pour s’adapter à la situation politique et sociale changeante. Les premières lois d’immigration visaient principalement à réguler le flux des immigrants en provenance d’Europe, mais elles se sont rapidement adaptées pour inclure des populations provenant de toutes les parties du monde.
Loi sur l’immigration de 1924
La Loi sur l’immigration de 1924 (ou Loi Johnson-Reed) a été la plus importante et la plus controversée des lois sur l’immigration aux États-Unis. Cette loi a été adoptée après une longue période de croissance des flux migratoires en provenance d’Europe et elle avait pour objectif de réduire le nombre d’immigrants arrivant aux États-Unis. La loi prévoyait notamment des quotas nationaux pour chaque pays, ainsi qu’une sélection basée sur des critères tels que le statut socio-économique et les aptitudes linguistiques ou professionnelles.
Lois sur l’immigration post-Seconde Guerre Mondiale
Après la Seconde Guerre mondiale, les autorités américaines ont commencé à adopter des politiques plus tolérantes en matière d’immigration. La Loi de 1965 (ou Immigration and Nationality Act) a notamment supprimé les quotas nationaux afin de permettre un plus grand nombre d’immigrants venus non seulement d’Europe, mais aussi du Moyen Orient, de l’Asie et d’autres régions du monde. La Loi de 1990 (Immigration Act of 1990) a quant à elle augmenté encore le nombre maximum d’immigrants autorisés – passant de 540 000 à 700 000 par an – et elle a également permis aux immigrés illégaux vivant aux États-Unis depuis plusieurs années de demander la résidence permanente.
Loi sur l’immigration moderne
Depuis 2001, le Congrès américain a adopté plusieurs lois visant à renforcer les contrôles aux frontières et à restreindre encore un peu plus l’entrée des immigrants. Parmi ces lois figurent notamment la Loi Patriot Act, qui autorise les services secrets à surveiller les communications entrantes et sortantes; la Loi Secure Fence Act, qui autorise le gouvernement à construire un mur frontalier entre le Mexique et les États Unis; et la Loi REAL ID, qui exige que tous les résidents permanents soient munis d’une carte d’identité spéciale.
Conséquences des Lois sur l’Immigration
Les conséquences des multiples modifications apportées aux lois sur l’immigration aux États-Unis sont difficiles à mesurer. Les restrictions imposés par certaines de ces lois ont eu un impact négatif certain sur le nombre et la diversité des immigrants arrivant aux États Unis; en revanche, certaines mesures – telles que celles instaurée par la Loi Secure Fence – ont contribué à une baisse significative des violations frontalières. Quoi qu’il en soit, il est clair que ces modifications ont eu une incidence profonde sur les relations entre les États Unis et le reste du monde.